Josiane était une patiënte diabétique. Je l'ai rencontrée en 2002, quand je travaillais dans une polyclinique à Bruxelles. Josiane devait se faire
couper l'orteil du milieu du pied droit pour raison d'ostéomyélite. Un chirurgien vasculaire avait déjà programmé l'amputation, Josiane était déjà préparée pour le quartier opératoire,
elle attendait le brancardier qui allait la conduire au "théatre" pour la solution finale pour l'orteil en question...
"Malheureusement" pour le "chirurgien
vasculaire" et "heureusement" pour l'orteil, le médecin traitant de Josiane (une dame), tout juste rentrée de ses vacances, est personnellement intervenue pour arrêter tout ce cinéma d'horreur. Son médecin traitant a ordonné
une sortie exigée et Josiane est rentrée chez elle à domicile (avec la totalité de ses orteils)..
Jusqu'à ce jour, c'était
Josiane elle-même qui s'était soignée, secondée par son médecin traitant. Le moment était venu de demander le secours d'un infirmier professionnel.
C'est ainsi que je suis devenu l'infirmier personnel de Josiane. A l'époque, je ne connaissais pas encore l'argile. J'ai commencé à soigner Josiane avec l'isobetadine et j'ai aussi utilisé les techniques de la
chirurgie septique. Comme les résultats ne me plaisaient pas trop, j'ai demandé à son médecin si je pouvais aussi intervenir au niveau de la mycose des pieds et des orteils. Son médecin m'a donné le feu vert. J'ai
utilisé des cataplasmes d'oxyde de zinc (Daktozin) mélangé au MSM (méthylsulfonylméthane). En quelques jours, j'ai réussi à faire partir tous ces gros champignons (il fallait aussi bien se servir de petits ciseaux
à chair), et la plupart des "ongles" (appelons cela plutôt "onychmycoses") sont partis des orteils.
Egalement l'onychomycose du doigt de pied du pied droit.
(C'était celui-là qu'il aurait fallu couper...). Surprise : <J'ai senti encore une chose dure... une chose dure à la base de l'ongle que je venais de retirer. "Cela doit être un morceau d'ongle qui est resté...",
"je vais l'enlever !". En attrapant la "chose", je ramasse toute la dernière phalange malade (ostéite), la partie qui allait causer l'amputation de tout l'orteil. Quelle émotion !